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Le gouvernement neuchâtelois veut une politique de sécurité cantonale

Alain Ribaux remet en jeu son siège au sein de l'Exécutif de la Ville de Neuchâtel. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Le Conseil d'Etat neuchâtelois veut une politique de sécurité cantonale / Le 12h30 / 2 min. / le 18 août 2014
Le Conseil d'Etat neuchâtelois veut mettre en oeuvre une politique de sécurité à l'échelle du canton et faire participer financièrement les communes. Il a présenté lundi une révision de la loi en ce sens.

Après la mise sur pied d'une police unique, le gouvernement neuchâtelois veut mettre en place une politique de sécurité à l'échelle du canton. Pour y arriver, la révision de la loi présentée lundi à Neuchâtel prévoit que les contrats de prestations entre les communes et la police seront dénoncés. L'objectif est de faire participer toutes les communes aux frais de sécurité.

"L'idée est celle d'une même sécurité au niveau du canton", a expliqué le chef du Département neuchâtelois de justice et police Alain Ribaux dans "Le 12h30" de la RTS.

Cela permettra de fixer des règles d'organisation visant la meilleure efficacité de la police unique - un projet qui arrive à son terme à la fin de l'année avec l'intégration de la police de la Ville de Neuchâtel.

Droit de grève limité

Le  gouvernement entend également limiter le droit de grève des agents, qui devront assurer "le socle sécuritaire de base". Mais Alain Ribaux ne s'attend pas à un bras de fer sur cette question.

Le projet prévoit encore que l'argent et la gestion des radars profiteront au canton.

oang

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