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L'UDC Jean-Charles Legrix ne sera pas président du Parlement neuchâtelois

Jean-Charles Legrix parle lors d'une conférence de presse de l'affaire Legrix, le 12 décembre 2013 à La Chaux-de-Fonds. [Laurent Gillieron]
Jean-Charles Legrix, ici lors d'une conférence de presse le 12 décembre 2013 à La Chaux-de-Fonds, ne présidera pas le législatif cantonal. - [Laurent Gillieron]
L'édile UDC chaux-de-fonnier a annoncé vendredi à la RTS qu'il ne briguera pas le poste de vice-président du Grand Conseil neuchâtelois qui aurait dû le conduire à la présidence en 2015.

Pris dans les affaires qui secouent la Ville de La Chaux-de-Fonds, Jean-Charles Legrix renonce à devenir président du Grand Conseil neuchâtelois. Il a affirmé vendredi à la RTS qu’il ne briguera pas en mai prochain le poste de vice-président du législatif cantonal, qui aurait dû le conduire à la présidence en 2015. L’élu UDC assure n’avoir "reçu aucune pression" de son parti. Walter Willener, chef de groupe UDC au Grand Conseil, s'est dit "soulagé" par cette décision, lui qui redoutait l'humiliation d’une non-élection de son collègue.

Tourmente

Jean-Charles Legrix invoque la tourmente dans laquelle il a été pris l'été dernier pour expliquer sa décision. "On attend encore la décision du Tribunal fédéral sur le recours de mes quatre collègues" de l'exécutif (voir encadré). Et d’ajouter: "Je n’ai pas très envie d’être fêté par des gens qui n’ont pas envie de le faire." Une allusion à la tradition qui veut que le nouveau premier citoyen du canton soit accueilli avec les honneurs dans sa commune sitôt après l’élection au perchoir.

Jean-Marc Aellen/gax

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L'affaire Legrix en bref

Jean-Charles Legrix est au cœur de la tourmente depuis l’été dernier, soit suite à la publication d'un audit l’accusant de harcèlement moral sur certains collaborateurs dans son rôle de conseiller communal de La Chaux-de-Fonds. Bien que l'élu ait toujours contesté ces accusations, il a été déchargé de toute fonction par ses pairs de l’exécutif de la Ville. Une décision de justice a ensuite imposé à ses collègues de lui redonner un portefeuille.

Le Conseil communal a par conséquent procédé à une nouvelle répartition des départements, imposant à Jean-Charles Legrix le dicastère de la Sécurité, des Energies et du Tourisme.

Ses quatre collègues contestant le verdict du Tribunal cantonal, ils ont porté le dossier devant le Tribunal fédéral.

Tournus selon la coutume

Jean-Charles Legrix est aujourd’hui deuxième vice-président du Grand Conseil neuchâtelois, une fonction qui, selon la coutume, devrait l’amener à la vice-présidence du législatif cantonal en mai prochain, puis, à la présidence en mai 2015.