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Le conseiller d'Etat neuchâtelois Laurent Kurth a prêté serment

Laurent Kurth le jour de son élection, le 14 octobre dernier. [Jean-Christophe Bott]
Laurent Kurth le jour de son élection, le 14 octobre dernier. - [Jean-Christophe Bott]
Aisément élu à la mi-octobre au Conseil d'Etat neuchâtelois, le socialiste Laurent Kurth a prêté serment mardi devant le Grand Conseil. Il reprend le département de la justice laissé vacant par son prédécesseur Jean Studer.

Le conseiller d'Etat Laurent Kurth a prêté serment mardi devant le Grand Conseil neuchâtelois. Cette cérémonie marque l'entrée en fonction officielle du nouveau ministre socialiste, élu le 14 octobre dernier.

Laurent Kurth avait alors remporté (avec 71,4% des voix contre 28,6% pour son adversaire Louis-Alfred Dubois) l'élection complémentaire destinée à remplacer le socialiste Jean Studer, qui a démissionné de ses fonctions gouvernementales l'été dernier. Le nouveau ministre reprend le Département de la justice, de la sécurité et des finances (DJSF), laissé vacant par son prédécesseur.

Jusqu'aux élections d'avril

Agé de 45 ans, Laurent Kurth a siégé à l'exécutif de la Ville de La Chaux-de-Fonds depuis 2004 jusqu'à son élection au gouvernement cantonal. Dans la cité horlogère, il a été en charge principalement de l'urbanisme et des finances.

En tant que membre du gouvernement cantonal, le nouveau ministre est assuré d'occuper son poste jusqu'aux élections cantonales prévues en avril prochain. Le scrutin s'annonce d'ores et déjà périlleux pour les membres du gouvernement sortant, fortement critiqués du fait de l'échec du TransRun et de l'affaire Hainard.

ats/boi

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Le budget aussi débattu

La cérémonie d'assermentation de Laurent Kurth a marqué l'ouverture de la session du Grand Conseil consacrée au budget.

L'exercice financier pour 2013 prévoit un déficit de 11,4 millions de francs pour un total de dépenses de 2018,3 millions.

Les rapporteurs des groupes ont entamé l'examen du budget en critiquant les coupes dans l'aide sociale, le pillage des fonds d'Etat, l'anémie des investissements et la sous-estimation de certaines charges.

L'UDC a annoncé son intention de rejeter le projet d'exercice financier.