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Un avenir se dessine pour le site de l'ancienne usine Thecla de St-Ursanne

Terrains et bâtiments de l'ancienne usine Thecla sont toujours à vendre. [RTS - Gaël Klein]
Un avenir se dessine pour le site de l'ancienne usine Thecla de St-Ursanne / Le 12h30 / 2 min. / le 13 avril 2018
Le propriétaire de la friche industrielle de l'ancienne usine Thecla, à St-Ursanne (JU), veut aller de l'avant pour dépolluer le site et trouver des acheteurs, a appris la RTS. La nouvelle affectation pourrait comporter de l'habitat.

Les nuisances de l'ancienne usine ont souvent fait la une de l’actualité par le passé. La RTS a pu rencontrer l’actuel propriétaire et son mandataire venus de Belgique, qui confirment que terrain et bâtiments sont toujours à vendre. Tout est mis en œuvre pour dépolluer le site dans les prochains mois et trouver un ou plusieurs acheteurs.

Fermé en décembre 2015, le site de 40'000 m2 est constitué d’un bâtiment industriel d’une vingtaine d’années et d’une série d’immeubles beaucoup plus anciens. C’est dans cette partie historique que des opérations d’assainissement devront être effectuées. On y a trouvé du chrome VI présent bien avant 2013, lors du rachat du site par l’actuel propriétaire.

Ce dernier s’était engagé alors à effectuer la dépollution et s'y tient. Il a déjà dépensé quelque 120'000 francs pour les études. Il reste aujourd’hui trois quarts du parc machines à évacuer et à vendre. Cette tâche, qui sera terminée d'ici la fin de l'année, occupe encore une demi-douzaine de personnes.

De l'habitat dans les anciens bâtiments classés

"On a pris beaucoup de temps à trouver une solution pour évacuer toutes les machines", explique le mandataire Yvan Lippens. "On aimerait bien donner une destination industrielle aux bâtiments les plus récents, qui datent d'il y a vingt ans. Et pour l'ancienne partie du site, ce serait de trouver un mix idéal qui corresponde à la demande de la population locale. On peut imaginer de l'habitat."

Pour le maire de Saint-Ursanne, Jean Paul Lachat, ce serait une opportunité pour ces bâtiments qui sont classés et qui ne peuvent pas être rasés. "C'est intéressant d'avoir plus d'habitants", dit-il, "parce qu'on fait toutes sortes d'efforts, on essaie toutes les solutions pour ramener un peu de population dans le Clos du Doubs, qui a subi une longue érosion du monde rural."

En l'état, rien de concret n’est encore défini mais au moins une entreprise jurassienne serait intéressée à reprendre le bâtiment le plus récent. Le propriétaire souhaite pour sa part une solution globale et cohérente avec son environnement. Le dossier est sensible et il doit dit-il aboutir à une solution durable.

Gaël Klein/oang

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