Publié

Pétition pour de meilleures conditions de travail dans les crèches du Jura

Les employés des crèches jurassiennes veulent une véritable reconnaissance de leur profession. [RTS - Gaël Klein]
Pétition pour de meilleures conditions de travail dans les crèches du Jura / Le Journal du matin / 1 min. / le 18 juillet 2016
Le personnel des crèches jurassiennes se mobilise pour une amélioration de ses conditions de travail. Appuyé par les syndicats, il lance une pétition qui sera remise à l’automne au gouvernement.

L'objectif recherché est l’application de la nouvelle grille salariale de la fonction publique jurassienne et l’élaboration d’une convention collective de travail.

Educatrices et éducateurs jurassiens de la petite enfance veulent une véritable reconnaissance de leur profession - un défi pour une fonction publique qui dépend essentiellement des communes. Leur association, forte de près de 200 membres, vient de lancer une récolte de signatures afin de sensibiliser la population et la classe politique.

Nombreuses disparités entre crèches

Ce n'est pas seulement pour une cause salariale, explique sa présidente Sandra Seuret, "c'est aussi au niveau de la reconnaissance". Elle déplore également les disparités entre les crèches: "Il y en a qui ont quatre semaines de vacances, d'autres cinq. Les salaires ne sont pas pareils partout, parce que les communes ne sont pas obligées d'appliquer cette nouvelle échelle salariale. Il y en a qui timbrent, d'autres pas…"

On compte une vingtaine de crèches et plus d’une cinquantaine de communes dans le canton du Jura. Autant dire qu’une normalisation des relations à l’échelle du canton permettrait de résoudre l’ensemble de la problématique.

"On pense qu'il devrait y a voir une réflexion au niveau de l'Etat jurassien pour voir s'il ne serait pas possible de faire une structure soit au niveau des districts, soit carrément au niveau cantonal, pour gérer ces différents aspects" souligne Loïc Dobler, responsable régional du syndicat Syna.

La solution pourrait passer par la création d’une fondation, comme cela a été le cas pour le personnel jurassien des soins à domicile. Elle offrirait la possibilité de négocier avec les syndicats l‘élaboration d’une convention collective de travail.

Gaël Klein/oang

Publié