Publié

Deux hommes jugés pour avoir agressé un gardien lors d'une évasion

Le bâtiment principal des Hôpitaux universitaires genevois (HUG). [Martial Trezzini]
Le bâtiment principal des Hôpitaux universitaires genevois (HUG). - [Martial Trezzini]
Deux détenus sont jugés depuis lundi par le Tribunal correctionnel de Genève après avoir tenté de s'évader en 2015 du quartier cellulaire des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Un gardien avait été violemment frappé.

Les détenus, âgés de 28 et 41 ans, étaient armés de tiges de fer provenant de porte-perfusions. Le Ministère public estime que les deux hommes doivent être condamnés pour tentative de meurtre, ce que conteste la défense.

Les deux prévenus admettent l'essentiel des faits, mais les versions respectives contiennent des divergences. Le plus jeune, un Portugais condamné pour braquage (lire encadré), affirme n'avoir touché personne.

"Un état flou"

Le plus âgé, un Français qui a déjà passé une dizaine d'années derrière les barreaux pour des brigandages, avoue avoir frappé le gardien avec la tige de métal, mais conteste être à l'origine du projet d'évasion. "J'étais dans un état de flou, car j'avais pris trois somnifères", a-t-il déclaré.

Les accusés s'en étaient d'abord pris à l'infirmière qui venait leur prodiguer des soins, avant de se battre avec les deux gardiens venus à la rescousse. Ils avaient ensuite pris la fuite avant d'être rapidement interpellés.

>> Lire : Deux détenus de Champ-Dollon s'échappent temporairement des HUG

ats/jgal

Publié

Attaque d'un bureau de poste vaudois

L'homme de 41 ans comparaît aussi pour une tentative de brigandage commis à l'office de La Poste de Mathod (VD) en juin 2015. Une employée avait été maltraitée. Elle avait notamment été frappée à coups de crosse de pistolet. Le prévenu conteste l'intégralité des faits. "Je n'étais pas sur les lieux", a-t-il affirmé.

Lors de son interrogatoire, l'accusé a aussi parlé des conditions de détention auxquelles il était soumis actuellement. "Je vis un calvaire, car je suis depuis dix-sept mois à l'isolement, ce qui signifie que je suis enfermé 23 heures par jour". Il dit être devenu "la bête noire de la prison de Champ-Dollon".