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"Genève espère fermer la totalité de ses abris PC d'ici l'été 2018"

Le conseiller d'Etat genevois Mauro Poggia. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Développement 4 / Forum / 6 min. / le 16 décembre 2016
Dénoncés par plusieurs associations, les abris de la protection civile genevois qui accueillent encore des réfugiés pourraient être fermés en 2018, a indiqué vendredi le conseiller d'Etat Mauro Poggia sur les ondes de la RTS.

Dans le canton de Genève, le nombre de réfugiés logés dans des abris de protection civile (PC) diminue. Quelque 340 hommes sont actuellement logés dans six abris, alors qu'ils étaient encore 600 à occuper neuf structures au début 2016. Une diminution en lien avec le tassement des arrivées migratoires et la hausse des renvois Dublin.

Conscientes des conditions de vie difficiles dans ces espaces d'accueil, les autorités genevoises prévoient le transfert des réfugiés vers d'autres lieux d'ici 18 mois: "En regard des données actuelles, on peut espérer que, d'ici la fin 2017, il resterait au pire quatre abris et qu'entre le printemps et l'été 2018, nous devrions fermer le reste des abris pour transférer (les requérants d'asile) dans des structures plus acceptables", a expliqué le conseiller d'Etat en charge des Affaires sociales Mauro Poggia, dans l'émission Forum.

Centres surchargés

Les autorités genevoises prévoient en effet de transférer les demandeurs d’asile dans les centres d’hébergement de l’Hospice général. Alors que ces foyers sont dénoncés par plusieurs associations, notamment pour le manque de place, le conseiller d'Etat souligne que le canton a délivré des autorisations de construire pour 1200 places supplémentaires.

Mauro Poggia se dit également conscient des conditions difficiles dans ces abris: "Du point de vue humain, on ne peut pas vivre durant des mois dans un abri de manière correcte, a-t-il indiqué dans Forum. En outre, l'intégration de ces personnes est impossible lorsqu'elles vivent dans tels lieux et je ne parle même pas du coût financier qui est trois fois supérieur à des logements en surface"

hend

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