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Les taxis genevois prêts au compromis à propos de la nouvelle loi sur Uber

Des taxis attendent devant la gare Cornavin à Genève. [RTS - Laurent Bleuze]
Peu convaincus par la nouvelle loi genevoise sur les taxis, les milieux professionnels pourraient toutefois renoncer à recourir sous certaines conditions. - [RTS - Laurent Bleuze]
La nouvelle loi genevoise sur les taxis ne convainc toujours pas les milieux professionnels, mais ils pourraient renoncer à recourir sous certaines conditions, ont-ils fait savoir vendredi.

"Il s'agit d'une dernière invitation à l'égard du conseiller d'Etat Pierre Maudet", a indiqué vendredi Jacques Roulet, l'avocat qui défend les taxis de Genève.

Dans un communiqué, l'avocat cite les "incohérences" et les "défauts" de la loi qui a été votée la semaine passée par le Grand Conseil genevois. "L'activité des véhicules de transport avec chauffeur, en particulier celle exercée par Uber, reste insuffisamment encadrée", selon lui.

Les milieux professionnels veulent être associés

Il dénonce aussi les moyens de contrôle insuffisants. Les milieux professionnels critiquent aussi l'absence de période transitoire pour intégrer tous les taxis au sein d'une catégorie unique.

Malgré tout, les milieux professionnels préfèrent cette "pas très bonne loi" à la situation actuelle, selon Me Roulet. Ils pourraient renoncer à des recours s'ils sont associés aux travaux d'élaboration du règlement. Ils veulent aussi des garanties pour que la nouvelle loi s'applique "sans état d'âme à tous, notamment à Uber".

ats/ptur

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Un recours reste possible en ce qui concerne l'usage des voies de bus

Un point litigieux pourrait toutefois échapper à l'amnistie: les milieux professionnels considèrent la suppression de l'usage des voies de bus lorsqu'ils sont à vide comme une "totale absurdité" qui déséquilibre totalement la nouvelle loi. Un recours sur cet unique point est possible. Il ne mettrait toutefois pas en cause la mise en oeuvre de la nouvelle loi, affirme Me Roulet.