L'homme a été reconnu coupable d'assassinat. Il a également été condamné pour tentative d'assassinat et tentative de lésions corporelles graves pour avoir voulu abattre un autre collègue et viser dans le genou d'un troisième.
Il avait cherché ces hommes sur différents chantiers des TPG avant de se rendre au siège des TPG au Bachet-de-Pesay pour commettre son crime.
Dans son recours, l'ex-employé des TPG avait contesté la tentative d'assassinat et de lésions corporelles graves, estimant n'avoir commis que des actes préparatoires. L'argumentation est rejetée par le TF, qui juge que la Cour de justice genevoise a "appréhendé à juste titre ces faits comme des tentatives".
Ambiance lourde
Des témoignages ont révélé une ambiance lourde au sein de son unité où les frontaliers étaient mal vus. Lui-même frontalier, le recourant avait été engagé pour remettre de l'ordre. Miné par des problèmes personnels, il avait appris quelques jours avant le drame qu'il ne retrouverait pas son poste et serait rétrogradé.
ats/sbad