Christian Cudré-Mauroux paie pour ses manquements avant et après la manifestation sauvage qui s'est déroulée le 19 décembre 2015, à Genève.
Lors de cette manifestation de défense de la culture alternative, des individus du black bloc ont semé le chaos dans les rues de Genève. Selon le Conseil d'Etat, le chef des opérations de la police n'a pas pris la mesure du danger, alors qu'il disposait pourtant d'indices qui auraient dû l'avertir.
Un silence condamnable
Le haut fonctionnaire a aussi fauté après les événements. Il disposait de renseignements avant la manifestation, mais n'en a jamais parlé par la suite, gardant le silence "pour des motifs inconsistants".
Pour le gouvernement, c'est ce comportement, plus encore que l'erreur d'appréciation avant la manifestation, qui "a gravement mis à mal le lien de confiance entre l'intéressé et sa hiérarchie".
Le Conseil d'Etat a néanmoins tenu compte des bons états de service de Christian Cudré-Mauroux et a renoncé à le révoquer.
ats/grin