D'ici 2016, une soixantaine de postes vont ainsi quitter Genève, où travaillent actuellement quelque 760 personnes.
La raison est économique. "Les coûts [de Copenhague] sont moins chers qu'à Genève, qui est l'une des villes les plus chères du monde", a expliqué à la RTS William Spindler, porte-parole du HCR. "Nous devons faire des économies, on veut limiter les dépenses en loyers et autres coûts administratifs, parce que nous avons l'obligation d'être le plus efficaces possible pour qu'un maximum d'argent serve à aider les réfugiés".
Siège genevois pas menacé
Cela n'affaiblit en rien le site genevois, assure William Spindler. "Le HCR va continuer à avoir son siège à Genève, avec toutes les fonctions essentielles et la présence du Haut-commissaire et de la plupart des directeurs des bureaux régionaux".
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Conditions-cadres insuffisantes à Genève?
Interrogé par la RTS, le délégué à la Genève internationale Olivier Coutau estime que les conditions offertes depuis de nombreuses années aux organisations internationales basées à Genève sont tout à fait attractives.
"Preuve en est que les organisations restent ici, que leurs effectifs restent stables et que de nouvelles organisations viennent s'installer", note-t-il.
Olivier Coutau rappelle que les Chambres fédérales viennent d'accepter une enveloppe de 117 millions de francs en faveur de la Genève internationale pour les années 2016-2019.