Le nouveau projet sera présenté avant l’été par le conseiller d’Etat Luc Barthassat. Il s'inspire d'un projet alternatif que le WWF - auteur du recours victorieux en 2013 contre la plage dite "Cramer" - avait lui-même proposé.
Au lieu d'un grand parc gagné sur la rade grâce à des remblais, la future plage des Eaux-Vives prendra place sur une digue qui partira de Baby-Plage pour se prolonger en biais jusqu’au port agrandi de la Nautique.
Un petit air de Provence
Entre le quai et la digue, une sorte de lagune - ou "jardin d'eau" selon la terminologie utilisée - pourvue d’une roselière sera réservée à la nature. De quoi donner à la rade de Genève, selon les mots de Luc Barthassat, "un petit air de Sud de la France et de Camargue".
Présidente du WWF Genève, Sylvia Leuenberger rappelle que son association ne s’opposait pas au principe d’une plage, mais au remblaiement du lac qui aurait créé un précédent. L'association est satisfaite du nouveau projet avec sa zone naturelle.
La nouvelle plage verra le jour au plus tôt en 2019, soit six ans après la date d'inauguration prévue pour le premier projet.
Mathieu Cupelin