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Les gardiens de prison genevois en grève contre leurs conditions de travail

Le nombre de gardiens par détenus est la principale critique avancée. [Martial Trezzini]
Les gardiens de Champ-Dollon manifestent / 12h45 / 1 min. / le 10 avril 2014
Exigeant un nombre de gardiens suffisant et une nouvelle grille salariale correcte, les gardiens de prison de l'ensemble du canton de Genève se sont mis en grève jeudi entre 12h et 14h.

A Genève, les gardiens de prison se sont mis jeudi en grève pendant deux heures pour exiger que les autorités apportent des solutions pour retrouver "un rythme de vie acceptable". Tous les établissement du canton ont été touchés.

La surpopulation carcérale et la sous-dotation en personnel ne sont plus tolérables et la situation reste explosive, surtout à Champ-Dollon, a indiqué devant la presse Christian Antonietti, président de l'Union du personnel du corps de police, le syndicat qui défend les agents de détention.

Un service minimum vaincu

Toutes les activités, tels que les ateliers cuisine et buanderie ainsi que les parloirs et les visites ont été interrompues. Les entrées dans les prisons ont également été stoppées. Les repas n'ont pas été perturbés étant donné qu'ils sont servis avant midi.

Un service minimun a été maintenu pendant la grève, notamment concernant la sécurité des détenus et le service du feu. Les sorties en cas de libération ou pour des audiences sont aussi maintenues.

ats/boi

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Les exigences du syndicat

Le syndicat exige un ratio de 0,49 gardien par détenu conformément aux exigences légales, une proportion qui atteint 0,42 actuellement.

Il manque donc 85 gardiens pour compléter l'effectif qui est de 342.

Pour rappel, la prison de Champ-Dollon accueille généralement entre 840 et 860 détenus alors qu'elle a été conçue pour 372 personnes.

Les agents de détention sont également remontés contre la nouvelle grille salariale des employés de l'Etat proposée par le gouvernement.