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Le débat sur l'avenir des employés de l'Hôpital fribourgeois est reporté

Une pancarte de militants devant l'entrée principale de l'Hôpital fribourgeois, lors d'un rassemblement des employés en grève le 22 mai 2018. [Keystone - Anthony Anex]
Le débat sur l'avenir des employés de l'Hôpital fribourgeois est reporté / Le 12h30 / 1 min. / le 23 mai 2018
Le Bureau du Grand Conseil fribourgeois a décidé mercredi de reporter le débat sur la sortie des employés de l'hôpital public de la Loi sur le personnel de l'Etat. Il s'agit d'un nouveau camouflet du législatif au gouvernement.

Le bureau du Parlement a ainsi suivi l’avis d’une majorité de députés. Ces derniers n'ont pas du tout apprécié le stratagème de l'exécutif cantonal, qui consistait à renvoyer au législatif la responsabilité de sortir les employés de l'Hôpital de la Loi sur le personnel de l'Etat (LPers).

Pas de nouvelle date fixée

De nombreux parlementaires refusent également d'être contraints de trancher une question aussi importante dans des délais aussi courts. Le débat est donc reporté jusqu'à une session encore à déterminer.

Contactés par la RTS, les syndicats affirment que ce rebondissement est le fruit de la mobilisation du personnel mardi, une affirmation démentie par le Bureau du Grand Conseil.

>> Lire : Le personnel de l'Hôpital fribourgeois en grève pour sauver son statut

Une association politique contre nature

Les votes de ce bureau sont secrets mais, selon les sources de la RTS, c'est une sorte de pacte entre la gauche plurielle et l'UDC qui a fait la différence. Il est présenté comme une "alliance du bon sens" par de nombreux acteurs politiques.

>> Ecouter l'interview de Pierre Mauron, chef du groupe socialiste au Grand Conseil, dans Forum :

Le socialiste fribourgeois Pierre Mauron. [Keystone - Christian Brun]Keystone - Christian Brun
Débat sur le personnel de l'Hôpital fribourgeois repoussé, interview de Pierre Mauron / Forum / 7 min. / le 23 mai 2018

Les débats sur l'Hôpital fribourgeois vont néanmoins se poursuivre jeudi au Grand Conseil. La colère des députés va se concentrer notamment sur la possible gouvernance défaillante de l'institution et la passivité présumée des autorités.

Fabrice Gaudiano/oang

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