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Pylône sous haute surveillance après les glissements de terrain au Lac Noir

Le glissement de terrain près du Lac Noir, photographié le 07.02.2018. [Keystone - Anthony Anex]
Pylône sous haute surveillance après le glissement de terrain au Lac Noir / La Matinale / 1 min. / le 14 mars 2018
Sous l'effet des glissements de terrain survenus récemment dans la vallée fribourgeoise du Lac Noir, un pylône électrique propriété de Swissgrid est désormais sous haute surveillance, a appris la RTS.

Il y a actuellement trois tracés qui font parvenir l'électricité produite en Valais sur le Plateau suisse. L'un, passe par la Gemmi, un autre par le Col des Mosses et le dernier par Gstaad. Ces lignes jouent un rôle important dans la sécurité d'approvisionnement de la Suisse. Et l'un de ces tronçons, celui qui passe par Gstaad, provoque des inquiétudes à la hauteur de la vallée du Lac Noir à cause de glissements de terrain survenus au début de l'année.

Les autorités fribourgeoises et le gestionnaire du réseau électrique surveillent avec attention un pylône qui porte des lignes de transit de courant entre le sud et le nord.

"Il est tout près du glissement et on a vu qu'il avait bougé de presque trois centimètres durant les quatre dernières semaines", explique le préfet de la Singine Manfred Raemy. "Pour un pylône, c'est beaucoup et il faut faire attention."

Situation sous contrôle chez Swissgrid

De son côté, Swissgrid - qui gère le réseau électrique suisse - surveille le site de très près. "On effectue des mesures complémentaires et on prendra les mesures nécessaires de renforcement, par exemple le renforcement de la base", détaille sa porte-parole Marie-Claude Debons, "Un pylône qui bouge de trois centimètres en quatre semaines, ce n'est pas inquiétant en soi tant qu'il est sous contrôle. Il s'agit de prendre les bonnes mesures de renforcement au bon moment et de contrôler la situation. Il n'y a rien d'alarmant à cette situation."

Swissgrid assure qu'il n'y a de danger ni pour la population, ni pour l'approvisionnement en électricité.

Maurice Doucas/oang

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