Avant d'égorger sa femme, le quadragénaire l'avait attachée et bâillonnée, puis il lui avait infligé quinze coups de couteau. Il l'avait également frappée avec un pistolet "soft-air" et lui avait tiré des balles en plastique au visage.
En première instance, le Tribunal de la Sarine avait suivi le réquisitoire du procureur et avait condamné l'homme à une peine de prison à vie. Sur recours de la défense, la Cour d'appel du Tribunal cantonal avait décidé de lui infliger une peine de vingt ans de prison, justifiée par la légère diminution de responsabilité de l'assassin.
"Gravité particulière"
Or, le Tribunal fédéral (TF) corrige cette approche. Il souligne que la diminution de responsabilité conduit à une atténuation de la culpabilité mais pas directement de la peine.
La Cour d'appel cantonale devra réexaminer la peine et tenir compte des considérants du TF, qui soulignent qu'une privation de liberté à vie n'est pas exclue "vu la gravité particulière de la culpabilité".
ats/pym