Mardi soir au Mouret (FR), le comité central de l'UDC a décidé à l'unanimité de lancer Stéphane Peiry comme candidat unique de l'entente (PDC-PLR-UDC). Celui-ci a déclaré qu'il se lançait au combat "avec confiance, enthousiasme et détermination".
Le candidat du PLR Peter Wüthrich doit donc s'effacer, alors qu'il aurait été motivé pour continuer. Dimanche au premier tour, il a récolté 35'800 voix, soit 2000 de plus que son colistier Stéphane Peiry.
Convention de la droite respectée
Mais les dirigeants des trois partis ont convenu de donner la priorité au candidat UDC, en respect de la convention qui les lie. Car celle-ci a permis au PDC et au PLR d'assurer leurs sièges déjà au premier tour: les sortants Jean-Pierre Siggen (PDC), Maurice Ropraz (PLR) et Georges Godel (PDC), ainsi que le PDC Olivier Curty.
Le score "inattendu" de Stéphane Peiry dimanche dernier montre que "l'entente a fonctionné - pas à 100%, mais elle a fonctionné", a dit le président de l'UDC Roland Mesot. Le parti peut donc avoir bon espoir pour le deuxième tour, selon lui. L'UDC ferait son retour au Conseil d'Etat après vingt ans d'absence en cas de succès de Stéphane Peiry.
La gauche choisit trois candidats
L'Alliance de gauche, qui réunit les socialistes et les Verts, a également ses candidats pour le deuxième tour. Sans surprise, ils ont choisi de lancer le conseiller national Jean-François Steiert (PS) et les sortantes Anne-Claude Demierre (PS) et Marie Garnier (Verts).
Dernière sur la liste de gauche, la socialiste Ursula Schneider Schüttel, également en ballottage, abandonne logiquement la course à l'exécutif.
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ats/hend