Publié

Recours rejeté dans l'affaire de l'échafaudage tombé à Fribourg

FR: le procès des responsables présumés de l'effondrement d'un échafaudage à la poste centrale de Fribourg a repris mardi matin
Le drame remonte au 3 mars 2006.
Le recours de deux hommes condamnés pour homicide par négligence après la chute d'un échafaudage à Fribourg a été rejeté jeudi. Une jeune fille avait trouvé la mort.

Deux des hommes condamnés en 2011 suite à la chute de l'échafaudage de La Poste de Fribourg ayant coûté la vie à une jeune fille de 17 ans en 2006 ont comparu jeudi à nouveau devant la justice. Le Tribunal cantonal (TC) a rejeté leurs recours.

Reconnus coupables d'homicide par négligence, ainsi que de violation des règles de l'art de construire par négligence par le Tribunal d'arrondissement de la Sarine, ils avaient écopé de respectivement 180 et 120 jours-amende avec sursis pendant deux ans.

Les deux hommes demandaient à être acquittés au motif que les actes qui leur sont reprochés n'auraient pas suffi à eux seuls à faire s'écrouler l'échafaudage. Possible, a reconnu le juge Michel Favre. "Cependant, pour que celui qui a commis un acte soit punissable, il suffit que son acte soit une des causes, et non pas nécessairement la seule cause, du drame", a-t-il précisé.

Pas assez d'attaches

Selon le juge, les deux hommes savaient qu'ils avaient enlevé des ancrages sans les remplacer, et donc qu'ils avaient fragilisé la structure.

Lorsque l'échafaudage s'était effondré, seules trois attaches fixaient encore les sept tonnes de ferraille à la façade. Selon l'expertise, entre 18 et 35 ancrages auraient été nécessaires.

En motivant le jugement de première instance, le président du tribunal avait indiqué que l'échafaudage se serait effondré, même s'il n'y avait pas eu de tempête ce soir-là. Lors de la soirée fatale, certaines rafales de la tempête "Xandra" avaient atteint 90 km/h.

ats/bri

Publié

Travaux touchant un bar de jeunes

Pour mémoire, le bâtiment de la poste centrale de Fribourg avait fait l'objet en 2005/06 d'un assainissement des façades destiné à éliminer tous les éléments contenant de l'amiante. Les travaux concernaient aussi bien le bâtiment principal que l'annexe abritant un bar très couru de la jeunesse fribourgeoise.

Pour cette affaire, deux autres hommes, dont le directeur des travaux, avaient écopé de 270 jours-amende, assortis d'un sursis de deux ans. Deux autres avaient été condamnés à 150 jours-amende, également avec sursis. Un 7e homme impliqué avait été acquitté.