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Vélos vandalisés, un gros dégât d'image pour PubliBike à Berne

Une station de PubliBike à Berne. [Keystone - Peter Klaunzer]
Le vandalisme cause de gros dégâts d'image pour les vélos PubliBike de Berne / La Matinale / 1 min. / le 16 août 2018
La moitié des 700 vélos en libre-service de la ville de Berne ont été vandalisés ou volés le week-end dernier. C'est un coup dur pour la société PubliBike et la polémique enfle dans les médias alémaniques.

Le délégué vélo de la ville de Berne, qui déplore la vulnérabilité des cadenas de ces vélos en libre-service, estime qu'il s'agit d'un "gros dégât d'image" pour une ville qui se veut capitale de la mobilité douce.

Mais c'est aussi un dégât d'image pour PubliBike, filiale de CarPostal, alors que bien d'autres fournisseurs convoitent le marché suisse.

Le directeur de la société, Bruno Rohner, confirme que pratiquement la moitié de la flotte a été vandalisée en l'espace d'un seul week-end. "Nous n'avons pas connaissance d'un tel phénomène dans d'autres villes comme Lausanne, Morges ou Fribourg", précise-t-il.

Des cas ont en revanche également été signalés à Zurich. Apparemment, forcer les cadenas de ces vélos en libre-service est un jeu d'enfant et les auteurs des vols se sont passé le mot.

Problème technique à résoudre

"Avec notre fournisseur de cadenas, on a pu détecter le point faible", précise Bruno Rohner. "On est en train de tester des solutions, mais pour l'instant c'est encore trop tôt pour dire combien de temps cela va prendre et quelles mesures on va mettre en place."

PubliBike annonce qu'il en saura plus vendredi, mais certains estiment qu'il faudra des mois pour résoudre les problèmes. En attendant, les esprits s'échauffent à Berne. Beaucoup reprochent à la Ville d'avoir misé sur un fournisseur unique, pour un programme qu'elle subventionne largement et dont les vélos ne sont pas équipés de puces GPS.

Alain Arnaud/oang

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