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Les premiers habitants retournent à Bondo, deux mois après la catastrophe

Rentrer à Bondo, où on ne dormira que d'un œil
Rentrer à Bondo, où on ne dormira que d'un œil / 19h30 / 2 min. / le 14 octobre 2017
Près de deux mois après l'important éboulement qui a dévalé le Piz Cengalo (GR), le village de Bondo reprend vie. Une partie des 160 habitants du Val Bregaglia ont pu retourner chez eux samedi.

A 08h00 samedi, la nouvelle route d'accès provisoire à Bondo a été ouverte. Soixante-cinq habitants ont pu regagner leurs domiciles situés dans la zone verte, sécurisée.

Depuis l'éboulement du 23 août qui a probablement emporté huit randonneurs, ils n'étaient plus autorisés à y dormir.

Pont provisoire

Les habitants de Bondo peuvent décider eux-mêmes s'ils veulent y retourner et y passer la nuit ou non, a expliqué Christian Gartmann, porte-parole de l'état-major. L'eau et l'électricité sont disponibles.

De gros efforts ont été nécessaires pour le retour dans la zone verte. Une route d'accès provisoire comprenant un pont a notamment dû être installée.

>> Les images du pont :

Bondo
Deux mois après l'éboulement de Bondo, l'armée installe un pont provisoire / L'actu en vidéo / 45 sec. / le 11 octobre 2017

Quant aux hameaux de Spino et Sottoponte, leur ordre d'évacuation devrait être levé dès le week-end prochain, maison par maison.

Région toujours menacée

La région reste toutefois menacée même si, selon les experts, aucun volume important ne devrait s'effondrer dans l'immédiat.

Au total, 1,5 million de mètres cubes sont instables, soit la moitié de la masse qui a dévalé les pentes de la montagne le 23 août.

>> Images saisissantes de l'éboulement à Bondo et entretien avec l'hydrogéologue Géarld Favre :

Glissements de terrain: entretien avec Gérald Favre, hydrogéologue
Glissements de terrain: entretien avec Gérald Favre, hydrogéologue / 19h30 / 3 min. / le 11 octobre 2017

ats/vtom

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Importants travaux dans la zone rouge

D'importants travaux devront aussi être réalisés pour permettre le retour des habitants de Bondo dans la zone rouge, qui reste menacée d'éboulements. Le bassin de rétention qui protège le village de ce type de dangers doit être débarrassé des masses rocheuses, de même que le lit de la rivière Maira, afin qu'ils soient à nouveau prêts à remplir leur fonction le cas échéant.

Une trentaine de gros engins de chantier s'activent une vingtaine d'heures par jour pour ce colossal travail de déblaiement. Le retour des habitants dans la zone rouge est prévu pour la mi-novembre.