C'est la fin d'une longue bataille juridique pour les proches de Lucie, la jeune fille au pair fribourgeoise assassinée en mars 2009 par un ex-détenu mis en liberté conditionnelle sept mois avant le drame. Ils accusaient des employés du Service argovien d'exécution des peines d'homicide par négligence, mais avaient été déboutés par le Tribunal fédéral.
Or, le canton reconnaît des fautes organisationnelles, notamment le manque de personnel qualifié pour traiter les cas de délinquants dangereux, ont fait savoir les proches de Lucie.
"Avancer dans le deuil"
Les autorités concèdent aussi avoir choisi une mauvaise procédure de libération conditionnelle, qui a soustrait l'assassin à une expertise externe de sa dangerosité.
"La reconnaissance de ces fautes permet aux proches de Lucie d'avancer dans leur processus de deuil et au canton d'Argovie d'améliorer le Service d'exécution des peines et des mesures", écrivent encore les proches de la victime alors âgée de 16 ans.
ats/pym