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Soupçonné d'espionnage, un policier bâlois pro-Erdogan a été relâché

Le policier a admis avoir utilisé en 2014 et 2016 des salles appartenant au département pour des réunions privées. [Keystone - Georgios Kefalas]
Le policier a admis avoir utilisé en 2014 et 2016 des salles appartenant au département pour des réunions privées. - [Keystone - Georgios Kefalas]
Le policier bâlois arrêté jeudi pour soupçon d'espionnage en faveur du régime turc a été relâché vendredi soir, a indiqué la police de Bâle, confirmant une information de la SonntagsZeitung.

Une procédure pénale a été ouverte pour soupçons de violation du secret de fonction et d'abus d'autorité. Le Ministère public bâlois a entrepris plusieurs investigations et interrogatoires.

Si des indices menaient à des activités d'espionnage ou d'autres délits relevant de la compétence fédérale, le dossier passerait en mains du Ministère public de la Confédération, a indiqué Rene Gsell de la police bâloise.

Informations au régime turc

La Basler Zeitung a révélé l'affaire. Selon le quotidien, le policier, qui travaille au service de la circulation et ne porte pas d'arme, aurait consulté des fichiers d'opposants au président turc Erdogan et il aurait transmis ces informations à des milieux proches du pouvoir en Turquie.

Les services de renseignements du canton de Bâle-Ville et de la Confédération avaient constaté durant l'été 2016 que le policier était actif sur Internet comme sympathisant d'Ergodan. Il n'existait alors aucun élément permettant d'affirmer que le fonctionnaire avait commis des actes délictueux.

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ats/ypf

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