Le texte prévoit de retarder l'introduction de la deuxième langue étrangère et d'en densifier le nombre de périodes au secondaire. Il laisse au Conseil d'Etat le soin de décider si le français ou l'anglais passe à la trappe à l'école primaire. La récolte de signatures commencera en juin.
Les initiants estiment que le succès de l'enseignement précoce des langues dépend de conditions spécifiques. Celles-ci ne peuvent pas être remplies avec des moyens restant raisonnables dans le primaire.
Elèves "démotivés"
Aujourd'hui, l'anglais est enseigné à partir de la 2e année à Zurich et le français dès la 5e. De nombreux élèves ne tirent pas bénéfice des deux leçons par semaine et par langue, argumentent les initiants. Les élèves perdent rapidement le plaisir des langues et arrivent démotivés dans le secondaire.
Pour le comité, l'apprentissage de l'allemand doit être encouragé plus fortement.
ats/hend
Initiative similaire à Nidwald
Une initiative similaire, lancée par l'UDC, est soumise aux urnes le 8 mars à Nidwald. Les citoyens doivent décider si le français a toujours sa place dans le programme de l'école primaire aux côtés de l'anglais.