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Dégage!: les réfugiés libyens du Sud

Estimés à 45'000 au début de la guerre civile en Libye, les réfugiés libyens seraient encore 25'000 à Tataouine, ville du sud de la Tunisie. Les habitants leur ont offert spontanément leurs habitations, les autres vivent dans des camps, aux abords de la frontière. Plusieurs organisations leur viennent en aide. Rencontres et reportages de notre dossier "Dégage!" à retrouver sur RSR Info.
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Près de 1000 personnes vivent dans des conditions difficiles, notamment en raison des vents de sable et de la chaleur, jusqu’à 47 degrés au plus chaud de la journée. [Nicolas Burnens]

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Près de 1000 personnes vivent dans des conditions difficiles, notamment en raison des vents de sable et de la chaleur, jusqu’à 47 degrés au plus chaud de la journée. [Nicolas Burnens]

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Salem El Jerbi, 58 ans, vient de Nalout, une ville libyenne aux mains des rebelles. Elle est située sur la route pour Tripoli à 70 kilomètres de la frontière tunisienne. Depuis trois mois, il vit dans la maison qu’un Tunisien de Tataouine lui a laissée. C’est son fils qui a conduit jusque-là, blessé par balle. Il est mort sur le sol tunisien. [Nicolas Burnens.]

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Nasser Nciri est un psychologue tunisien de 31 ans. Il travaille pour Médecins sans frontières (MSF) depuis sept mois, notamment dans le dispensaire de Maz Touria à 15 kilomètres de Tataouine. Plus de 300 familles libyennes vivent dans la localité. [Nicolas Burnens]

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Pour les réfugiés libyens, les consultations médicales sont gratuites. Ils arrivent bien souvent sans dossier médical. [Nicolas Burnens.]

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Amel Jdid est infirmière. Elle s’occupe de gérer les dossiers des réfugiés. [Nicolas Burnens.]

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Le camp de Remada, tenu par les Nations Unies est situé à 70 kilomètres de la frontière libyenne. Les réfugiés sont originaires de deux villes frontalières, dont Nalout. [Nicolas Burnens]

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Dans le camp, 80% des résidents sont des femmes et des enfants. Les hommes sont restés combattre. L’endroit est gardé par l’armée tunisienne. [Nicolas Burnens]

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Près de 1000 personnes vivent dans des conditions difficiles, notamment en raison des vents de sable et de la chaleur, jusqu’à 47 degrés au plus chaud de la journée. [Nicolas Burnens]

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Les psychologues de Médecins sans frontières (MSF) apportent une aide psychologique aux réfugiés. Ils organisent aussi des ateliers. [Nicolas Burnens]

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Le camp de Dehiba, tenu par les Emirats arabes Unis est celui qui est le plus près de la frontière. Il y a une centaine de tentes. [Nicolas Burnens]

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Le camp peut accueillir jusqu’à 900 personnes. Les sections du Croissant rouge tunisien et libyen sont viennent en aide aux réfugiés. [Nicolas Burnens]

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Ihab est jeune médecin et Mohaned est coordinateur dans une association qui aide des réfugiés libyens. Ils sont de Tripoli. Basés à Tataouine, ils interviennent notamment dans les camps. [Nicolas Burnens]

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Jamila Issaoui, dentiste libyenne basée en Grande-Bretagne a laissé son cabinet une dizaine de jours pour cette pièce de fortune. Elle manque de tout, notamment d’une fraiseuse performante. [Antonino Galofaro]

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La chaleur est omniprésente. Pour les enfants, se rafraîchir est un jeu. [Nicolas Burnens]

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Le camp dispose de plusieurs zones de jeu ainsi que d’une école. [Nicolas Burnens]

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Les distractions sont peu nombreuses dans le camp. Les hommes regardent la télévision nationale libyenne. [Nicolas Burnens]

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Et dehors, les enfants s’amusent sous la tente qui leur sert, hors vacances d’été, de salle de classe. [Antonino Galofaro]