"Le nationalisme est l'opposé de l'ONU", "son ennemi", a estimé Zeid Raad al-Hussein à l'ouverture de trois semaines de travaux de l'enceinte. Il a appelé les Etats membres à "faire davantage" pour que les droits de l'homme soient honorés dans le monde.
Menace de retrait américain
Le Jordanien a dénoncé à plusieurs reprises la politique de Donald Trump. Lundi encore, il a à nouveau ciblé la décision "déraisonnable" des Etats-Unis de séparer migrants adultes et enfants. Une mesure jugée "illégale" par son bureau.
>> Lire aussi : "Je déteste voir des enfants séparés de leur famille", affirme Melania Trump
La menace d'un retrait américain du Conseil, notamment après le vote de l'envoi d'une Commission d'enquête dans la bande de Gaza, va peser sur les travaux. Zeid Raad al-Hussein a demandé à Israël d'accorder un accès à ces spécialistes.
Le responsable, qui quittera ses fonctions à la fin août, a mentionné d'autres situations préoccupantes, comme le sort des Rohingyas en Birmanie, l'offensive saoudienne au Yémen ainsi que les récentes violences au Nicaragua.
afp/dk
Qui pour succéder à Zeid Raad al-Hussein?
Plusieurs noms circulent pour succéder à Zeid Raad al-Hussein à la tête du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
Parmi ceux-ci figurent l'ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet, qui ne serait toutefois pas intéressée, l'ancienne directrice générale de l'UNESCO Irina Bokova, la récente présidente argentine de la Cour pénale internationale (CPI) Silvia Fernandez de Gurmendi ou le conseiller spécial de l'ONU sur la prévention du génocide Adama Dieng.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres ne cache pas sa préférence pour une femme.