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Ovation debout pour un plaidoyer contre le nationalisme à l'ONU

Zeid Raad al-Hussein quittera ses fonctions de Haut-commissaire aux droits de l'homme à la fin août. [Keystone - Magali Girardin]
Zeid Raad al-Hussein quittera ses fonctions de Haut-commissaire aux droits de l'homme à la fin août. - [Keystone - Magali Girardin]
Le Haut-commissaire aux droits de l'homme a eu droit à une ovation debout à Genève pour son dernier discours devant le Conseil des droits de l'homme. Zeid Raad al-Hussein a dénoncé "le silence à l'ONU" face au retour des nationalismes.

"Le nationalisme est l'opposé de l'ONU", "son ennemi", a estimé Zeid Raad al-Hussein à l'ouverture de trois semaines de travaux de l'enceinte. Il a appelé les Etats membres à "faire davantage" pour que les droits de l'homme soient honorés dans le monde.

Menace de retrait américain

Le Jordanien a dénoncé à plusieurs reprises la politique de Donald Trump. Lundi encore, il a à nouveau ciblé la décision "déraisonnable" des Etats-Unis de séparer migrants adultes et enfants. Une mesure jugée "illégale" par son bureau.

>> Zeid Raad al-Hussein s'attaque à la politique américaine :

Le Haut-commissaire aux droits de l'homme s'attaque à la politique américaine
Le Haut-commissaire aux droits de l'homme s'attaque à la politique américaine / L'actu en vidéo / 44 sec. / le 18 juin 2018

>> Lire aussi : "Je déteste voir des enfants séparés de leur famille", affirme Melania Trump

La menace d'un retrait américain du Conseil, notamment après le vote de l'envoi d'une Commission d'enquête dans la bande de Gaza, va peser sur les travaux. Zeid Raad al-Hussein a demandé à Israël d'accorder un accès à ces spécialistes.

Le responsable, qui quittera ses fonctions à la fin août, a mentionné d'autres situations préoccupantes, comme le sort des Rohingyas en Birmanie, l'offensive saoudienne au Yémen ainsi que les récentes violences au Nicaragua.

afp/dk

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Qui pour succéder à Zeid Raad al-Hussein?

Plusieurs noms circulent pour succéder à Zeid Raad al-Hussein à la tête du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.

Parmi ceux-ci figurent l'ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet, qui ne serait toutefois pas intéressée, l'ancienne directrice générale de l'UNESCO Irina Bokova, la récente présidente argentine de la Cour pénale internationale (CPI) Silvia Fernandez de Gurmendi ou le conseiller spécial de l'ONU sur la prévention du génocide Adama Dieng.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres ne cache pas sa préférence pour une femme.