L'Aïd el-Fitr ou Aïd el-Seghir (petite fête) est l'une des deux dates les plus solennelles du calendrier musulman avec l'autre Aïd, l'Aïd el-Kébir ou Aïd el-Adha, la grande fête ou fête du sacrifice.
Cette journée, qui tombe le premier jour du mois suivant le ramadan, dit de "chawwal", est aussi l'occasion de repas de fête en famille, de visites rendues à ses proches et d'échanges de cadeaux. C'est aussi un jour sacré où chacun appelle sa famille pour lui souhaiter une bonne fête.
Des milliers de personnes se sont notamment rassemblées pour cette fête dans des stades de football à Addis Abeba (Ethiopie) ou à Nairobi (Kenya), devant les grandes mosquées de Bagdad (Irak) ou Tachkent (Ouzbékistan), au port de Djakarta (Indonésie) et devant le bâtiment du gouvernement de Bichkek (Kirghizstan).
Jeûne depuis le 17 mai
Quatrième pilier de l'islam, le ramadan, qui suscite un ensemble de pratiques socio-religieuses largement suivies dans le monde entier, avait commencé le 17 mai.
Lors de l'Aïd el-Fitr, le musulman est invité à acquitter une aumône pour les pauvres, la zakât el-Fitr, revalorisée cette année pour la première fois depuis le passage à la monnaie européenne.
afp/boi
Rare apparition de Bachar al-Assad
Le président syrien Bachar al-Assad s'est rendu vendredi à Tartous, dans l'ouest du pays, pour assister à la prière de l'Aïd al-Fitr.
La présidence a publié des photos du chef d'Etat priant à l'aube dans la mosquée Sayida Khadija de Tartous, une ville côtière, aux côtés du ministre des Biens religieux Mohammad Abdel-Sattar Sayyed et du mufti de Syrie Ahmad Badredine Hassoun.
D'autres photos le montrent entouré par des dizaines de fidèles le saluant à l'occasion de l'Aïd al-Fitr.
Depuis le déclenchement du conflit, Bachar al-Assad quitte très rarement Damas et ses sorties en public sont assez rares. Ses apparitions coïncident fréquemment avec les fêtes religieuses.