La Compagnie générale de navigation (CGN) n'avait plus acheté de nouveau bateau pour ce type de transport depuis 1990, a rappelé la présidente du gouvernement vaudois Nuria Gorrite jeudi devant la presse à Lausanne. Son coût est estimé à 15 millions de francs.
Les autorités vaudoises et leurs homologues français ont mis cinq ans pour trouver une formule de gouvernance commune et un accord financier. Celui-ci permet de subventionner à parts égales les traversées du Léman entre Thonon (F), Evian (F), Lausanne, Nyon et Yvoire (F).
Meilleur partage des coûts
Le montant non couvert par la vente des billets s'élève à un peu plus 4 millions de francs par année actuellement. Jusqu'ici, la couverture du déficit d'exploitation des traversées du Léman était prise en charge majoritairement par Vaud (43%), les autorités françaises (31%) et la Confédération (23%).
Le financement du nouveau bateau sera assuré par la CGN grâce à une garantie d'emprunt fédérale. Dès sa livraison prévue pour fin 2020, il permettra de doubler la capacité sur la ligne entre Lausanne et Evian et offrira une cadence à 45 minutes aux heures de pointe.
Nouvelles lignes
Les trois lignes de la CGN (Lausanne-Evian, Lausanne-Thonon et Nyon-Yvoire) devraient ensuite être développées, mais de nouveaux accords devront intervenir.
En 2017, elles ont transporté 1,8 million de passagers, un nombre en progression de 30% en cinq ans.
ats/hend