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Plus de 400 morts après cinq jours d'offensive syrienne sur la Ghouta

Des bombardements à Hamouriyeh, zone rebelle dans la Ghouta orientale en Syrie, le 21 février 2018. [REUTERS - Bassam Khabieh]
Les Etats-Unis pointent du doigt la responsabilité de Moscou dans les bombardements dans la Ghouta orientale. - [REUTERS - Bassam Khabieh]
Cinq jours après le début de raids intensifs sur l'enclave rebelle de la Ghouta orientale, le bilan s'élève à plus de 400 mort, dont une centaine d'enfants, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Pour la cinquième journée consécutive, les forces du président Bachar al-Assad ont soumis jeudi à un déluge de feu cette région qu'elles assiègent aux portes de Damas, une campagne dévastatrice qui annonce une offensive terrestre pour la reconquérir.

Des ONG, organisations internationales et gouvernements se sont dits horrifiés par l'ampleur de ce pilonnage, d'une rare violence dans un pays ravagé depuis 2011 par une guerre qui a fait plus de 340'000 morts.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), 416 civils, dont 95 enfants, ont été tués depuis dimanche.

Pas d'accord de cessez-le-feu

Jeudi à New York, l'ambassadeur russe à l'ONU Vassily Nebenzia a annoncé qu'il n'y avait "pas d'accord" entre les membres du Conseil de sécurité pour imposer un cessez-le-feu humanitaire d'un mois, négocié depuis plus deux semaines.

Vendredi, le Conseil de sécurité va se réunir à 11h locales (17h en Suisse) pour se prononcer sur un nouveau projet de résolution d'une trêve en Syrie.

ats/mh

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Washington dénonce le rôle de Moscou

Après l'échec jeudi d'un projet de résolution demandant un cessez-le-feu de 30 jours devant le Conseil de sécurité de l'ONU, les Etats-Unis ont dénoncé la "responsabilité particulière" de la Russie.

"Sans le soutien apporté par la Russie à la Syrie, cette dévastation et ces morts n'auraient pas eu lieu", a déclaré jeudi soir à la presse Heather Nauert, porte-parole du département d'Etat américain.