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La Chine veut renforcer ses liens avec la Corée du Nord

Le vice-président du Comité central de Corée du Nord Choe Ryong Hae (à gauche), avec  Song Tao, chef de la diplomatie (à droite), à Pyongyang le 17 novembre 2017. [Keystone - Kim Kwang Hyon]
Le vice-président du Comité central de Corée du Nord Choe Ryong Hae (à gauche), avec Song Tao, chef de la diplomatie (à droite), à Pyongyang le 17 novembre 2017. - [Keystone - Kim Kwang Hyon]
Le gouvernement chinois dit vouloir renforcer les liens avec la Corée du Nord après une visite diplomatique dans le pays. Le programme d'armement nord-coréen n'a pas été mentionné, au grand dam des Etats-Unis.

Durant sa tournée en Asie, le président américain Donald Trump a mené une campagne de pression maximale pour la dénucléarisation nord-coréenne. Il a aussi annoncé mercredi, lors d'une allocution dressant le bilan de sa tournée, que la Chine exercerait une "pression économique" sur la Corée du Nord.

"La Chine envoie un émissaire et une délégation en Corée du Nord - Un geste important, on verra ce qu'il va se passer", a-t-il tweeté le lendemain:

Or, les communiqués diffusés par la Chine et la Corée du Nord mentionnent plutôt leur longue amitié et le renforcement de leurs relations. Aucune mention du programme d'armement.

"Une vieille amitié"

Dans un bref communiqué diffusé samedi, le département des affaires étrangères du PCC revient sur la rencontre de Song Tao, à la tête du Département des affaires étrangères du Parti communiste chinois (PCC), avec Choe Ryong Hae, numéro deux du régime nord-coréen.

Les deux hommes ont "affirmé que la vieille amitié entre la Chine et la Corée du Nord a été bâtie et entretenue par les anciens dirigeants des deux pays et qu'elle est une inestimable richesse pour les deux peuples", dit le communiqué chinois.

Même son de cloche du côté nord-coréen. L'agence de presse KCNA a insisté sur la volonté de la Chine de maintenir le développement de la longue amitié entre les deux pays.

fme avec agences

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Première visite depuis près de deux ans

La durée du séjour du chef de la diplomatie chinoise Song Tao en Corée du Nord n'est pas précisée, de même qu'il n'est pas certain que l'émissaire chinois rencontre le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.

Pékin s'était bien dit favorable à une solution diplomatique pour sortir de la crise, mais n'a eu que des échanges limités avec Pyongyang ces derniers mois. La dernière fois que la Chine a envoyé un représentant spécial en Corée du Nord remonte à février 2016.