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Le secrétaire d'Etat américain en visite surprise à Kaboul et Bagdad

Rex Tillerson (au milieu) écoute Haider al-Abadi (à droite) à Bagdad lundi. [AP/Keystone - Alex Brandon]
Rex Tillerson (au milieu) écoute Haider al-Abadi (à droite) à Bagdad lundi. - [AP/Keystone - Alex Brandon]
Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson est arrivé lundi soir pour une visite surprise à Bagdad, après un saut par l'Afghanistan. Il a notamment rencontré le Premier ministre irakien Haider al-Abadi.

L'arrivée de Rex Tillerson à Bagdad intervient alors que l'armée irakienne mène depuis une semaine un assaut contre les Kurdes pour reprendre le contrôle de la ville de Kirkouk.

Washington, qui arme et entraîne les forces irakiennes comme les peshmergas dans la lutte contre le groupe Etat islamique, avait appelé les deux parties "à cesser immédiatement les opérations militaires".

Nouvelle stratégie américaine en Afghanistan

Le secrétaire d'Etat américain a également effectué lundi une visite surprise en Afghanistan. Il s'est entretenu avec le président Ashraf Ghani de la nouvelle stratégie américaine dans ce pays.

Rex Tillerson a cependant évité Kaboul, sur laquelle les talibans ont lancé quelques roquettes au lever du jour, visant sans le toucher le QG des forces américaines et de l'OTAN.

"Le secrétaire Tillerson et le président Ghani ont réaffirmé l'engagement américano-afghan à parvenir à la paix et à la stabilité", a indiqué l'ambassade américaine à Kaboul.

agences/tmun

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Seconde rencontre avec le Premier ministre irakien en 24 heures

Il s'agit de la seconde rencontre en 24 heures entre Haider al-Abadi et Rex Tillerson, qui s'étaient déjà entretenus à Ryad dimanche. A l'issue de cette entrevue, le secrétaire d'Etat américain a exhorté Bagdad à cesser toute collaboration avec les milices soutenues par Téhéran, qui ont combattu aux côtés des forces gouvernementales contre l'EI.

Cette déclaration n'a pas plu au Premier ministre irakien, dont le cabinet a répondu sèchement à Rex Tillerson. "Personne n'a le droit d'interférer dans les affaires irakiennes", a écrit un porte-parole du ministère dans un communiqué.