Dans ce document, sont listés des pays et organisations accusées notamment de recruter et d'utiliser des enfants, d'en tuer, d'en mutiler, d'en enlever ou de commettre des abus sexuels à leur encontre.
"Je suis particulièrement préoccupé par le nombre élevé et la gravité des violations dont ont été victimes des enfants en 2016. Elles incluent des niveaux alarmants de meurtres et de mutilations, de recrutement et d'utilisation, ainsi que d'interdictions à un accès humanitaire", souligne le patron de l'ONU.
Somalie, Syrie et Yémen
En 2016, il y a eu au moins 4000 cas de violations vérifiées du fait de forces gouvernementales et plus de 11'500 par des groupes armés non étatiques.
Parmi les pays visés, figurent notamment la Somalie et la Syrie, où le recrutement et l'utilisation d'enfants ont plus que doublé par rapport à 2015.
Alors qu'au Yémen, 50% des victimes enfantines sont le fait de la Coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite.
ats/pym
Points positifs
Le projet de document destiné au Conseil de sécurité de l'ONU relève tout de même quelques points positifs pour 2016: le dialogue avec les parties prenantes à un conflit, comme la campagne de l'ONU "Enfants, pas soldats", produit des effets pour faire baisser le nombre d'abus commis à leur égard.