"Nous nous passerons de leur prestation", a indiqué devant le Conseil de Paris Bruno Julliard, premier adjoint de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, avant qu'un vote n'entérine cette décision.
Le Conseil de Paris, déjà interpellé en septembre dernier par Danielle Simonnet (Parti de Gauche) sur le groupe franco-suisse accusé d'avoir indirectement financé le groupe Etat islamique en Syrie, avait cette fois-ci été sollicité par le groupe écologiste.
"Du sable avec du sang"
"Le sable que nous allons mettre sur les plages porte du sang. On ne peut pas cautionner ça", avait lancé l'élue en juillet 2016, tout en appelant au boycott. Son président David Belliard a demandé l'arrêt du partenariat avec cette "entreprise infréquentable".
Le groupe franco-suisse LafargeHolcim s'est dit le 9 mars dernier prêt à vendre son ciment pour ce mur anticlandestins.
Depuis 2002, l'entreprise mettait à disposition de Paris Plages du sable dont plus de 3000 tonnes avaient été répandues l'an dernier sur les bords de Seine.
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agences/fb