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Un homme arrêté à Anvers après avoir "mis en danger" des piétons

Centre d'Anvers (image d'illustration). [reuters]
Centre d'Anvers (image d'illustration). - [reuters]
Un homme a été arrêté jeudi après avoir tenté de foncer dans la foule sur la principale artère commerçante d'Anvers avec un véhicule immatriculé en France, a annoncé la police belge. Aucun blessé n'est à déplorer.

"Le véhicule roulait à grande vitesse sur le Meir (l'artère), donc les gens devaient sauter sur le côté", a déclaré le chef de corps de la police d'Anvers, Serge Muyters, lors d'un point de presse. Son conducteur, qui portait une "tenue de camouflage", a été arrêté à l'issue d'une course-poursuite dans le centre de la ville, a-t-il précisé.

Selon le bourgmestre (maire) d'Anvers, Bart De Wever, l'incident n'a pas fait état de blessé. Le Parquet fédéral belge, en charge des affaire terroristes, a été saisi de l'enquête.

Plusieurs armes retrouvées

Le conducteur de la voiture est inconnu des services français et serait de nationalité tunisienne, a assuré une source française proche de l'enquête. Il était alcoolisé et aurait cherché à échapper à un contrôle, assure cette même source.

De premières informations assuraient qu'il s'agissait d'un Français né en 1977.

Selon le Parquet fédéral belge, "différentes armes ont été découvertes dans le coffre, des armes blanches, un 'riot gun' et un bidon contenant un produit encore indéterminé".

Vigilance renforcée

Des militaires, déployés dans les sites sensibles en Belgique où le niveau d'alerte antiterroriste est à 3 sur un niveau de 4, ont "immédiatement" tenté d'arrêter la voiture, mais celle-ci a refusé d'obtempérer et a poursuivi sa course en brûlant un feu rouge, a dit Serge Muyters.

Le véhicule a été "intercepté" sur le quai des bords de l'Escaut après avoir emprunté des rues du coeur historique et en partie piétonnier d'Anvers, a-t-il précisé.

Gouvernement mobilisé

Sur Twitter, le bourgmestre d'Anvers, Bart De Wever, a "remercié au nom des Anversois les militaires qui sont intervenus, les services de police et l'équipe d'intervention rapide". Le Premier ministre belge Charles Michel a assuré que son gouvernement "reste mobilisé".

Cet incident intervient au lendemain d'un attentat à Londres revendiqué par l'Etat islamique (EI), dans lequel trois personnes sont mortes dont deux fauchées par un véhicule 4x4.

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agences/hend

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