![Chelsea Manning avait obtenu de pouvoir changer de prénom et de recevoir un traitement hormonal. [KEYSTONE - AP Photo/Patrick Semansky]](https://img.rts.ch/articles/2016/image/88t2sv-27799944.image?w=1280&h=720 "Chelsea Manning avait obtenu de pouvoir changer de prénom et de recevoir un traitement hormonal. [KEYSTONE - AP Photo/Patrick Semansky]")
Chelsea Manning a tenté de mettre fin à ses jours pour la deuxième fois
Condamnée à 35 années de prison pour avoir transmis des informations à WikiLeaks, la militaire américaine Chelsea Manning a fait une nouvelle tentative de suicide le mois dernier, a annoncé vendredi son avocat.
La soldate a tenté de mettre fin à ses jours le 4 octobre, a précisé son comité de soutien dans un communiqué. Contactée par Reuters, l'armée américaine a refusé de commenter cette annonce.
Soumise a un isolement carcéral maximum à la prison militaire de Fort Leavenworth, dans l'Etat du Kansas, Chelsea Manning avait déjà tenté de se suicider en juillet.
Elle a été punie à plusieurs reprises pour avoir tenté de survivre et la voilà punie pour avoir tenté de mourir
Son avocat a fustigé l'isolement dans lequel Chelsea Manning a été placée après sa première tentative de suicide. "Elle a été punie à plusieurs reprises pour avoir tenté de survivre et la voilà punie pour avoir tenté de mourir", a-t-il déclaré.
L'avocat reproche aux autorités de refuser de "traiter correctement la dysphorie de genre" de sa cliente, née Bradley Manning et qui a révélé après sa condamnation pour espionnage qu'elle se considérait femme.
La soldate avait annoncé en septembre avoir entamé une grève de la faim pour obtenir les soins nécessaires à son changement de genre.
agences/mre
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Documents transmis à Wikileaks
Chelsea Manning a été condamnée en 2013 pour la divulgation de 700'000 documents confidentiels américains au site Wikileaks. Elle a annoncé au mois de mai faire appel de cette condamnation.
Parmi les documents transmis à WikiLeaks, figure une vidéo prise en 2007 à partir d'un hélicoptère Apache qui tire sur des hommes soupçonnés d'être des insurgés irakiens.
Cette attaque a fait des dizaines de morts dont deux employés de l'agence Reuters.