Entre son élection en 2013 et sa démission en 2015, Ignazio Marino est accusé d'avoir utilisé la carte de crédit de la municipalité pour payer des dîners avec sa femme ou ses amis, présentant ces notes comme des frais professionnels. Il les a depuis remboursés.
L'affaire avait accéléré la chute de cet homme sorti indemne des révélations de l'affaire Mafia Capitale, un vaste réseau criminel d'entrepreneurs et de politiques de tous bords, mais auquel les Romains n'ont pas pardonné sa supposée inaction face aux désordres de la ville.
Rome, partie civile
La municipalité de Rome, qui s'est constituée partie civile dans l'affaire des fausses notes de frais, a réclamé 600'000 euros de dommages et intérêts à Ignazio Marino, essentiellement en raison de l'atteinte à l'image de la ville.
Ce chirurgien de profession est aussi jugé pour avoir déclaré en 2012 et 2013 des versements à des collaborateurs inexistants de son ONG, fraudant le fisc et la sécurité sociale pour un montant d'environ 6000 euros.
ats/afp/olhor
Procédure accélérée mais pas de date de verdict
Le juge chargé de ce procès qui se tient selon une procédure accélérée, Pierluigi Balestrieri, n'a pas annoncé de date pour sa décision.