"Tout le matériel a été remis volontairement par les citoyens", affirme l'agence basijnews.ir, organe de la milice des Bassidji affiliée aux Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime.
"Les télévisions satellitaires (...) corrompent la culture de notre société (...) et ont pour effet l'augmentation du nombre des divorces, le développement de la drogue et de l'insécurité", a déclaré le chef des Bassidji lors d'une conférence de presse.
Une loi largement enfreinte
"La plupart de ces chaînes affaiblissent le fondement de la famille et perturbent la scolarité des jeunes", a ajouté le général. "Les enquêtes d'opinion montrent que les enfants influencés par ces chaînes sont impolis à l'école et avec leurs parents".
Bien que très largement enfreinte, la loi iranienne interdit la possession et la vente de matériel de réception de télévision par satellite. Les contrevenants peuvent être condamnés à une amende allant de 30 à 2800 dollars (2763 francs). La police effectue régulièrement des descentes.
ats/ptur
Une interdiction "contre-productive" pour le président iranien
Plusieurs dizaines de chaînes satellitaires persanophones émettent des programmes d'information, de divertissement ou des films à destination de l'Iran depuis l'étranger.
Le président modéré Hassan Rohani, élu en 2013 et dont le premier mandat s'achève en juin 2017, a affirmé à plusieurs reprises que l'interdiction des antennes satellitaires était inutile et contreproductive.