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Premier contact entre Poutine et Erdogan depuis la crise diplomatique

Le réchauffement des relations de la Turquie avec la Russie et Israël pourrait avoir mené à cet attentat
Le réchauffement des relations de la Turquie avec la Russie et Israël pourrait avoir mené à cet attentat / 19h30 / 2 min. / le 29 juin 2016
Le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue russe Vladimir Poutine sont tombés d'accord pour se rencontrer mercredi lors de leur première conversation téléphonique depuis novembre.

"Réitérant leur engagement à relancer les relations bilatérales (...), les deux leaders se sont mis d'accord pour rester en contact et se rencontrer" à une date encore inconnue, a indiqué un communiqué des services de presse du chef de l'Etat turc.

Cet entretien était le premier contact direct entre Poutine et Erdogan depuis le début en novembre de la crise diplomatique entre les deux pays, provoquée par la mort d'un pilote russe dont le bombardier avait été abattu par l'aviation turque à la frontière entre la Syrie et la Turquie.

Sanctions levées

Dans la foulée, Vladimir Poutine a ordonné la levée des sanctions administratives contre la Turquie dans le domaine touristique.

Le président truc avait présenté lundi ses excuses pour cette affaire dans un message envoyé à Vladimir Poutine, a dit le Kremlin.

Juste avant d'appeler son homologue turc, Vladimir Poutine a exprimé ses condoléances au peuple turc après un triple attentat-suicide d'Istanbul, qui a tué au moins 41 personnes et fait 239 blessés, dont un Russe, mardi soir à l'aéroport international Atatürk.

>> Lire aussi : Treize ressortissants étrangers parmi les 41 morts de l'attentat d'Istanbul

afp/jvia

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Rappel des faits

Le 24 novembre 2015, un bombardier russe Su-24 avait été abattu par l'aviation turque près de la frontière syrienne, provoquant la mort du pilote, tué alors qu'il retombait en parachute après s'être éjecté.

La Turquie avait assuré que l'appareil russe avait violé son espace aérien. En riposte, Moscou avait adopté des mesures de rétorsion, essentiellement commerciales, envers la Turquie.