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L'idée de répartition permanente des réfugiés dans l'UE rejetée par Paris

Manuel Valls, ce samedi 13 février 2016, à la Conférence de Munich sur la sécurité. [AP/MATTHIAS SCHRADER]
Manuel Valls, ce samedi 13 février 2016, à la Conférence de Munich sur la sécurité. - [AP/MATTHIAS SCHRADER]
La France n'est "pas favorable" à un mécanisme permanent de répartition des réfugiés dans l'UE, comme le propose Angela Merkel. Manuel Valls veut s'en tenir à l'accord portant sur 160'000 réfugiés.

L'Union européenne doit faire passer le message que "nous n'accueillons plus de réfugiés", a plaidé le chef du gouvernement français lors d'une rencontre avec la presse allemande à Munich.

"Je ne pense pas qu'il y ait aujourd'hui de majorité en Europe pour imposer un mécanisme permanent de relocalisation. Les solutions sont au Levant, en Turquie, en Jordanie, en Méditerranée. Mais il faut un message très clair qui dise: maintenant nous n'accueillons plus de réfugiés", a déclaré Manuel Valls . "Sinon, nous serons amenés à rétablir les frontières intérieures".

Pays volontaires

De son côté la chancellière allemande Angela Merkel cherche à établir "une coalition de volontaires" pour accueillir les migrants, dont plus d'un million sont déjà arrivés en Allemagne. Elle a affirmé qu'un groupe de pays de l'UE pourrait accepter de se répartir plus de réfugiés que ce qui est prévu, en échange d'une lutte accrue de la Turquie contre la migration illégale.

afp/pym

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Les Etats-Unis à la rescousse

Les Etats-Unis vont aider l'Europe à faire face à la crise migratoire qui représente une menace "quasi-existentielle" pour le continent, a déclaré vendredi le secrétaire d'Etat américain, John Kerry.

"C'est pourquoi nous rejoignons et mettons en oeuvre une mission de l'Otan pour fermer une route (migratoire) clé et nous allons vous rejoindre d'autres manières pour arrêter cette marée à cause de son potentiel de porter atteinte à l'unité européenne", a-t-il dit.