Excédé par ceux qui pressent Ankara d'ouvrir sa frontière aux dizaines de milliers de civils qui fuient la bataille d'Alep, le président turc a réitéré les mises en garde déjà adressées à huis clos aux dirigeants de l'Union européenne (UE).
"Il n'est pas inscrit 'idiot' sur notre front. Ne croyez pas que les avions et les bus sont ici pour rien. Notre patience à des limites. Nous ferons le nécessaire", a-t-il lancé lors d'un discours à Ankara.
Un flux qui faiblit peu
Sollicité par la Turquie, l'Allemagne et la Grèce, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a annoncé qu'un groupement naval allié sous commandement allemand allait se rendre "sans tarder" en mer Égée pour "aider à lutter contre le trafic humain".
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Malgré l'accord passé en novembre dernier entre la Turquie et l'UE, le flux des migrants qui traversent chaque jour la mer Égée depuis les côtes turques pour rallier les îles grecques n'a que faiblement ralenti.
afp/kg