Publié

La Russie propose un cessez-le-feu pour le 1er mars en Syrie

La ville d'Alep en Syrie est dévastée par les combats et les bombardements. [Reuters - Hosam Katan]
La ville d'Alep en Syrie est dévastée par les combats et les bombardements. - [Reuters - Hosam Katan]
La Russie a proposé d'observer un cessez-le-feu à partir du 1er mars en Syrie, a annoncé mercredi un responsable occidental. Son offre n'a pas encore été acceptée du fait de réserves américaines.

Plusieurs Etats membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont prié, mercredi, la Russie de cesser de bombarder la région d'Alep, pour permettre l'acheminement d'aide humanitaire.

Les Nations Unies ont mis en garde contre un désastre humanitaire dans la deuxième ville syrienne où vivent encore deux millions de personnes.

Réunion à Munich

Les combats dans la province d'Alep ont fait au moins 500 morts depuis le déclenchement au début du mois de l'offensive de l'armée syrienne avec l'appui de l'aviation russe, rapporte mercredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Moscou a annoncé son intention de présenter des idées sur un éventuel cessez-le-feu à Munich, sans donner de détails.

Les Etats-Unis et leurs alliés espèrent obtenir un accord cessez-le-feu, lors de la réunion du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) jeudi à Munich (Allemagne), et ainsi tarir le flot de réfugiés qui, fuyant les bombes, se pressent aux portes de la Turquie.

agences/fb

Publié

La diplomatie tente de rebondir

Les grandes puissances vont tenter jeudi de discuter d'une improbable solution au conflit syrien, malgré la poursuite de l'implacable offensive du régime de Damas et son allié russe, qui a fait des centaines de morts et provoqué un exode massif.

Les principaux acteurs se retrouvent à Munich (Allemagne) moins de deux semaines après la suspension de négociations initiées par l'ONU avec le régime et l'opposition.

La reprise de ces pourparlers, prévue le 25 février, semble déjà compromise: l'opposition syrienne l'a conditionnée mercredi à une levée par le régime des sièges des villes tenues par les rebelles et l'arrêt des bombardements.