Publié

L'Italie entame une consultation sur Internet à propos de l'UE

Le Premier ministre italien Matteo Renzi lors d'une conférence de presse à Bruxelles, en avril 2015. [PHILIPPE HUGUEN]
Le Premier ministre italien Matteo Renzi lors d'une conférence de presse à Bruxelles, en avril 2015. - [PHILIPPE HUGUEN]
Une consultation sur "l'état et les perspectives de l'UE" va être lancée sur Internet, annonce mardi l'Italie. Ce coup de sonde intervient à l'heure où Rome relance politiquement le projet européen.

La consultation débutera vendredi et le questionnaire comporte six questions au total. Les trois premières portent sur les principaux avantages de l'Union européenne (UE), ses principaux inconvénients et les secteurs dans lesquels elle pourrait faire davantage.

Il y est en outre demandé ce que l'UE devrait faire pour être plus efficace, s'il est nécessaire de renforcer la citoyenneté européenne et que faire sur le plan institutionnel pour sortir l'UE de la crise actuelle.

Les Italiens boudent l'UE

Un espace libre permet aussi de proposer ce qui est jugé utile pour rapprocher l'UE de ses citoyens. L'opinion publique italienne, longtemps très favorable à l'intégration européenne, la boude aujourd'hui, après cinq ans de crise et une croissance en berne.

"Nous avons des défis gigantesques à relever, les changements climatiques, le terrorisme, les flux migratoires et aucun Etat ne peut, seul, y faire face", a insisté mardi Laura Boldrini, présidente de la Chambre des députés.

ats/afp/olhor

Publié

Rome veut relancer le projet européen

L'Italie a convié mardi à Rome les six pays fondateurs de la Communauté européenne, devenue ensuite l'Union européenne (UE), dans l'espoir de relancer d'ici à l'an prochain un projet européen à bout de souffle.

L'idée est de lancer une réflexion commune sur comment renforcer l'Union européenne en partant des principaux défis que l'Europe est appelée à affronter", selon un communiqué du ministère.

Le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, le répète à l'envi : cette Europe ne fonctionne plus et si elle ne change pas, elle disparaîtra, emportée par la vague populiste qui ne cesse d'enfler, y compris dans la péninsule.