Publié

L'armée grecque va accroître son aide à la gestion du flux migratoire

L'armée grecque épaule les forces en place pour gérer le flux migratoire [REUTERS/Alexandros Avramidis]
L'armée grecque épaulera les forces en place pour gérer le flux migratoire - [REUTERS/Alexandros Avramidis]
L'armée grecque va soutenir les forces en place dans la gestion du flux migratoire, a annoncé mardi le gouvernement grec dont les engagements vis-à-vis de l'Union européenne devraient être respectés.

Les autorités portuaires et policières verront les militaires grecs les épauler dans la gestion de l'arrivée des migrants.

"Nous avons décidé avec le ministère de la Défense de renforcer l'effort" pour achever les infrastructures d'accueil de migrants, a déclaré la porte-parole du gouvernement lors d'un point de presse.

Elle a également indiqué que le  pays serait prêt "dans le délai convenu", comme le demande l'Union européenne (UE). La porte-parole a toutefois avoué que la Grèce avait pris un certain retard dans l'achèvement des cinq centres d'accueil et d'enregistrement sur les îles grecques en raison de problèmes "financiers et bureaucratiques"

Moins de procédures

De son côté, le ministre chargé des questions migratoires a jugé que l'armée pouvait "échapper à des procédures bureaucratiques" et pourrait accélérer l'achèvement des cinq centres d'accueil et d'enregistrement. Il ajoute également que les infrastructures seront prêtes pour le sommet européen du 18 et 19 février prochain.

afp/sey

Publié

Un flux migratoire malgré le froid

Malgré les conditions hivernales et les restrictions imposées par certains pays européens, le flux migratoire s'est poursuivi en Grèce en provenance des côtes turques.

Depuis début janvier, plus de 62.000 arrivé
es de migrants en Grèce ont été relevées, selon l'Organisation internationale pour les migrations (IOM). Selon l'IOM, 272 personnes ont perdu la vie ou ont disparu durant ce voyage.

Des camps pour éviter un isolement

La semaine dernière, l'Union européenne (UE) a menacé la Grèce de rétablir pour deux ans les contrôles aux frontières intérieurs de l'espace Schengen si celle ci ne parvenait pas à renforcer les contrôles d'arrivées à sa propre frontière avec la Turquie. Un tel acte isolerait totalement la Grèce de l'UE.