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Paris et Bruxelles veulent une meilleure coopération du renseignement

Autorités françaises et belges veulent travailler main dans la main sur le dossier du djihadisme. [EPA]
Autorités françaises et belges veulent travailler main dans la main sur le dossier du djihadisme. - [EPA]
Après les attentats de Paris, la France et la Belgique veulent renforcer l'échange de renseignements au sein du "groupe des neuf", qui rassemble les pays européens les plus concernés par la menace djihadiste.

Lors d'un entretien tenu en marge de l'ouverture de la COP21 lundi à Paris, le premier ministre français Manuel Valls et son homologue belge Charles Michel ont convenu de "lancer une initiative" en ce sens, selon l'entourage de Manuel Valls.

Il s'agirait de "prolonger et de compléter, en le formalisant davantage, le travail d'échange de renseignements multilatéral lancé sur la base de neuf pays" de l'Union européenne, a indiqué cette même source.

"Fiches S" généralisées

Cela passe par une harmonisation et une systématisation des échanges des "fiches S" (fiches des renseignements français sur les individus considérés comme dangereux ou radicalisés) et de leurs équivalents dans les autres pays, via notamment le Système d'information Schengen.

Le groupe de neuf pays (France, Belgique, Italie, Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas, Espagne, Irlande et Suède) s'était notamment réuni, déjà à l'initiative franco-belge, en juin 2014, après l'attentat contre le musée juif de Bruxelles.

ats/asch

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Référendum sécuritaire au Danemark

Le Danemark organisera jeudi un référendum pour renforcer sa participation aux programmes européens de sécurité, un scrutin qui s'annonce serré entre la peur des attentats djihadistes et d'un afflux de migrants.

Tenu trois semaines après les attentats de Paris qui ont fait 130 morts, ce référendum était prévu pour 2016 mais il a été avancé, afin d'éviter les interférences avec celui que le Royaume-Uni doit convoquer avant 2017 sur son appartenance à l'Union européenne (UE).