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Platini aurait su qu'il allait rencontrer des Qataris à l'Elysée en 2010

Nicolas Sarkozy, alors président de la République et Michel Platini en mai 2010
Nicolas Sarkozy, alors président de la République et Michel Platini en mai 2010
Selon Le Monde, Michel Platini savait qu'il allait rencontrer le prince du Qatar à l'Elysée en 2010. Or, le patron de l'UEFA a toujours dit avoir été surpris en découvrant sa présence à ce déjeuner.

Nicolas Sarkozy recevait, le 23 novembre 2010, le cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani, alors prince héritier de l'émirat, et son Premier ministre. Le vote pour l'attribution des Mondiaux avait lieu quelques jours plus tard, soit le 2 décembre.

Selon Le Monde, "Michel Platini n’a pas caché, dans un premier temps, qu’il allait déjeuner avec Nicolas Sarkozy et le cheikh, avant de modifier sa version après les premières critiques".

Or, pour Joseph Blatter, président démissionnaire de la FIFA, c'est après ce déjeuner que Michel Platini aurait décidé de soutenir la candidature du Qatar, plutôt que celle des Etats-Unis.

Revirement

"Il y a eu un revirement soudain après ce déjeuner. Blatter est loin de tout savoir mais, sur le fond, ce qu’il dit est vrai: Platini a joué un rôle important pour renverser la vapeur", assure une source contactée par Le Monde.

"Jamais le Qatar ne m’a demandé de voter pour lui. Ni Sarkozy, ni personne", avait pour sa part insisté Michel Platini.

L'attribution de la Coupe du monde au Qatar fait l'objet d'une enquête du Ministère public de la Confédération. Des dizaines de transactions suspectes ont été mises au jour.

>> Lire aussi : Sepp Blatter: "Platini est un homme honnête"

pym

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Verdict attendu en décembre

Le verdict pour Sepp Blatter et Michel Platini, candidat à sa succession de la présidence de la FIFA, tous deux suspendus provisoirement jusqu'au 5 janvier, est attendu "en décembre" indique lundi la FIFA.

Il est reproché à Platini, président de l'UEFA, d'avoir reçu en 2011 un paiement suspect de 1,8 million d'euros de la part de Blatter pour un travail de conseiller achevé neuf ans plus tôt. Blatter est également inquiété pour un contrat de droits TV présumé déloyal envers la FIFA.