"Dans le monde entier, des criminels vendent des êtres humains à des fins lucratives. La plupart des victimes de la traite, y compris de pratiques dégradantes d’exploitation sexuelle, sont des femmes et des filles vulnérables", a affirmé jeudi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, à l'occasion de la Journée mondiale contre la traite des êtres humains, marquée chaque année le 30 juillet.
Ce dernier souligne encore que "souvent la promesse d’un emploi bien rémunéré amène les personnes à être réduites en servitude". Leurs droits les plus élémentaires sont bafoués.
Migrants aussi touchés
"Les migrants qui traversent des mers dangereuses et des déserts torrides pour échapper à des conflits, à la pauvreté ou à des persécutions sont aussi susceptibles d’être victimes de la traite", prévient le secrétaire général de l'ONU.
Les réseaux de trafiquants prospèrent dans les pays où l’état de droit est précaire et la coopération internationale difficile, relève encore Ban Ki-moon.
ats/lan
Des profits de 150 milliards de dollars
Selon les estimations du Bureau international du travail (BIT), le travail forcé provenant des victimes de la traite est à l'origine de profits illégaux d’une valeur de 150 milliards de dollars par an.