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La cheffe de la diplomatie de l'UE salue une nouvelle page avec l'Iran

Federica Mogherini a rencontré le ministre iranien des AE  Mohammad Javad Zarif. [key - Ap/photo/Vahid Salemi]
Federica Mogherini a rencontré le ministre iranien des AE Mohammad Javad Zarif. - [key - Ap/photo/Vahid Salemi]
La cheffe de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini a salué mardi un "nouveau chapitre" dans les relations avec l'Iran à l'occasion de sa première visite à Téhéran depuis la conclusion d'un accord nucléaire historique.

L'accord nucléaire conclu le 14 juillet entre Téhéran et les grandes puissances va "ouvrir un nouveau chapitre dans les relations entre l'Iran et l'UE", et il s'agit maintenant de le mettre en oeuvre, a déclaré la cheffe de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini lors d'une conférence de presse avec le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif.

"L'Iran a toujours respecté ses engagements", a affirmé de son côté M.Zarif. "Nous avons parlé des mesures qui doivent être prises. Nous atteindrons ce stade d'ici 60 à 70 jours".

Avant Fabius

L'UE a joué un rôle important pendant les années de négociations entre l'Iran et les puissances du 5+1 (Grande-Bretagne, Chine, France, Russie, USA et Allemagne) qui ont été nécessaires à la conclusion de l'accord nucléaire.

Cette visite survient à la veille de celle de Laurent Fabius, la première depuis 12 ans d'un ministre français des Affaires étrangères en République islamique d'Iran. 

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L'accord sur le nucléaire iranien au Congrès américain

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a dénoncé mardi devant un Congrès hostile le "fantasme" et les "chimères" d'un éventuel "meilleur accord" sur le nucléaire iranien par rapport au règlement conclu le 14 juillet par les grandes puissances et l'Iran.

"Ce projet a été monté pour régler la question du nucléaire uniquement, pas pour réformer le régime iranien ou pour mettre fin à son appui au terrorisme ou à ses contributions à la violence confessionnelle au Moyen-Orient", a argumenté John Kerry, qui a passé le plus clair des derniers mois à négocier directement avec l'Iran.

L'accord rencontre beaucoup de résistance au Congrès, dominé par les républicains. Il faudra au moins deux tiers des élus pour bloquer le texte, lors d'un vote prévu en septembre.

Critique de l'ayatollah

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a critiqué les Européens mardi, jour de la première visite en Iran de la chef de l'Union européenne (UE), Federica Mogherini.

"Les Européens ont causé les plus grandes guerres de l'histoire qui ont tué beaucoup de gens (...) qui nous ont fait du mal aussi", a écrit le guide sur son compte Twitter.