Le président François Hollande avait parlé en fin d'après-midi d'attentats déjoués cette semaine en France, sans en dire davantage.
Les quatre personnes, âgées de 16 à 23 ans et dont l'une est un ancien militaire, ont été arrêtées lundi "à l'aube, en quatre points différents du territoire", a dit le ministre. L'une d'elles était connue pour ses liens avec la mouvance djihadiste.
Instigateur actif sur les réseaux sociaux
Les interpellations ont été effectuées par des agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans le cadre d'une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs en vue de préparer un acte de terrorisme", a précisé Bernard Cazeneuve.
Le ministre a salué le "minutieux travail" des agents. Il a souligné que "le principal instigateur avait été repéré pour son activisme sur les réseaux sociaux et dans le relationnel de djihadistes français aujourd'hui incarcérés". Les trois autres suspects ont été identifiés lors d'échanges avec le premier.
ats/fisf
Il a enfin rappelé que 1850 Français ou résidents environ étaient actuellement impliqués dans les filières djihadistes, dont près de 500 se trouvent en Syrie ou en Irak. Quelque 2500 personnes ont fait l'objet d'un signalement pour radicalisation depuis un an et demi.