![Ivan Marquez, le chef de la délégation des Farc à la Havane. [EPA/Rolando Pujol]](https://img.rts.ch/articles/2015/image/bnuol4-27836453.image?w=1280&h=720 "Ivan Marquez, le chef de la délégation des Farc à la Havane. [EPA/Rolando Pujol]")
En Colombie, accord entre Farc et gouvernement pour une "désescalade"
Le gouvernement colombien et la guérilla des Farc ont conclu un accord sur la désescalade du conflit, dans un contexte de recrudescence des combats, ont annoncé dimanche les pays médiateurs des pourparlers.
A partir du 20 juillet, le gouvernement colombien "entamera un processus de désescalade des actions militaires ont déclaré les diplomates norvégien Dag Nylander et cubain Rodolfo Benitez, dont les pays accompagnent les discussions de paix menées depuis novembre 2012 à Cuba.
Les parties ont "décidé de faire tous les efforts nécessaires pour parvenir sans tarder à la signature d'un accord final", et définir "les termes du cessez-le-feu bilatéral et définitif", ajoute le texte.
Trêve unilatérale des Farc
Alors qu'elles avaient multiplié les attaques ces dernières semaines, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), principale rébellion du pays avec près de 8000 combattants selon les autorités, ont décrété mercredi une trêve unilatérale d'un mois.
La guérilla d'extrême gauche a dit vouloir ainsi "créer des conditions favorables pour avancer".Quelques jours plus tôt, le gouvernement avait pour la première fois ouvert la porte à un éventuel cessez-le-feu bilatéral.
ats/fisf
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"Un pas important"
Peu après cette annonce, le président colombien Juan Manuel Santos a salué sur son compte Twitter "un pas important pour avancer" vers la paix.
De son côté, le numéro deux des Farc et chef des négociateurs de la rébellion Ivan Marquez a estimé devant la presse qu'il s'agissait là d'un "élan vigoureux, prometteur et plein d'espoir" pour le processus de paix.