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Les Britanniques commémorent les dix ans des attentats de Londres

Le maire de Londres Boris Johnson et le Premier ministre britannique David Cameron décorant de fleurs mardi le mémorial des attentats du 7 juillet 2005 à Londres. [EPA/Keystone - Andy Rain]
Le Royaume-Uni commémore les 10 ans des attentats de Londres / Le 12h30 / 2 min. / le 7 juillet 2015
Les Anglais se sont recueillis mardi pour marquer le 10e anniversaire des attaques dans les transports en commun revendiqués par Al-Qaïda et qui avaient coûté la vie à 52 personnes.

Les commémorations ont débuté à Hyde Park avec le dépôt d'une couronne de fleurs devant le mémorial des attentats, avant un service religieux en la cathédrale Saint-Paul, où étaient attendus familles des victimes et des rescapés. A 11h30 locales (12h30 en Suisse), une minute de silence a été observée dans tout le pays.

>>Minute de silence dix ans après après les attentats

Minute de silence à Londres dix ans après les attenttats
Minute de silence à Londres dix ans après les attenttats / L'actu en vidéo / 1 min. / le 7 juillet 2015

Ce 7 juillet est aussi l'occasion pour les Anglais de rendre hommage aux touristes britanniques qui ont récemment succombé sur la plage de Sousse, en Tunisie.

"Objectif raté"

Accompagné du maire de Londres Boris Johnson, le Premier ministre David Cameron a déclaré lors des cérémonies que les auteurs des attentats ont "raté leur objectif. Londres est devenu encore plus cosmopolite, encore plus accueillante", a-t-il dit.

#WalkTogether sur Twitter

Sur le réseau social Twitter fleurissent les initiatives pour marquer ces commémorations, notamment un appel à marcher bras dessus bras dessous entre deux arrêts de transports en commun, "#WalkTogether".

ats/gax

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Rappel des événements de 2005

Le jeudi 7 juillet 2005, à 8h50, trois islamistes britanniques déclenchent leurs bombes en l'espace de 50 secondes dans trois rames de métro, puis, à 9h47, un 4e déclenche la sienne dans un autobus.

Surnommée "7/7" au Royaume-Uni, l'attaque fait, outre les 52 morts, 700 blessés. Le mentor du commando, Mohammed Sidique Khan, un Britannique d'origine pakistanaise, entendait "venger" ses "frères et soeurs musulmans" victimes à ses yeux d'"atrocités".