Il s'agissait du dernier recours judiciaire possible dans cette affaire qui oppose deux camps au sein de la famille de ce patient tétraplégique: celui des parents qui veulent le laisser vivre et celui de son épouse qui souhaite qu'il puisse mourir en paix.
Aucun élément nouveau
Contrairement à ce que soutenaient Pierre et Viviane Lambert, les juges de Strasbourg estiment qu'aucun élément nouveau ne leur permet de réformer la décision du 5 juin. A cette date, la Cour européenne avait validé la décision du Conseil d'Etat autorisant les médecins à interrompre les soins prodigués à Vincent Lambert, en état végétatif depuis sept ans.
Selon les juges, un arrêt des soins prodigués à l'ancien infirmier psychiatrique ne serait pas contraire aux droits fondamentaux. Ils avaient tenu compte du témoignage de ses proches selon lequel Vincent Lambert était opposé à tout acharnement thérapeutique.
agences/mac